Le four à bois Noborigama de Caco et Sylvie
La photo est souvent l’occasion d’aiguiser sa curiosité en allant chercher ce qu’il y a derrière l’image encore plus lorsque le sujet fait voyager. : allumage d’un four à bois Noborigama. Le feu de bois plus que tout autre est en soi l’occasion de capter une lumière inégalable mais en aller la chercher au plus près de sa source j’ai mis l’œil sur l’antre du four et j’ai essayé de comprendre ce que je photo graphiais. Je vous propose de partager cette découverte et donc le travail de Sylvie et Caco, une partie seulement puisque je n’ai pas suivi la réalisation des objets en partant de la terre jusqu’à l’entrée du four.
Par principe la flamme du four à bois monte, il est donc logique que le four soit vertical à l’instar du four à porterie de Sèvres. Ma première surprise est qu’il existe des fours couchés comme l’Anagama à chambre unique qui plus précisément suit une pente. Et il y a le four type Noborigama où l’on retrouve les différentes chambres du four de Sèvres à moins que ce soit l’inverse. Les savants nous éclaireront.
J’ai retenu deux choses pour ma part. Que le four soit horizontal ou vertical à chambre unique ou multiples il faut de la chaleur et une flamme. La chaleur c’est aux environs de 1380° et la flamme doit se diffuser dans toute la chambre des pièces et être la plus propre possible quoique certaines cendres déposées au bon endroit apporteront des effets magnifiques.
Le blog va vous proposer de visiter le four dans le sens de la flamme sans chronologie.
1 – L’alandier c’est-à-dire le foyer qui est alimenter en A accès au cendrier qui finira complètement obturé et en B où le bois est chauffé et fourni une flamme « propre » poussé vers la chambre des pièces 2
2- La chambre des pièces avec D un muret qui par ses ouvertures concentre la flamme et lui donne plus de puissance. Dans le mur de la chambre nous avons des vigies qui permettent de surveiller la monter en température avec les montres (séries de cônes qui plient à une température donnée jusqu’au dernier qui signale que l’on a atteint la température maximum recherchée). E la cloison qui est montée une fois les objets disposés dans la chambre (moment où j’arrive) qui sera entièrement maçonné pour être proprement démonté.
3- La chambre de décompression avec son regard en F le carnot qui doit devoir son nom au cycle éponyme de thermodynamique que l’on doit au physicien Sadi Carnot. En G le registre qui permet de régler le tirage.
4- La cheminée en H avec à sa base un regard K qui permet d’apercevoir les objets dans la chambre des pièces.
Maintenant vous savez tout du parcours de la flamme dans le four reste à acquérir c’est-à-dire sa maitrise qui fait de Caco et Sylvie des artistes.
pour retrouver bouquet de flammes : www.bouquetdeflammes.com